lundi 29 décembre 2014

La Fête de l'insignifiance, Milan Kundera, 2014.

Broché: 144 pages
Editeur : Gallimard (3 avril 2014)
Collection : Blanche
ISBN-10: 2070145646
ISBN-13: 978-2070145645

Ce bref roman du maître comprend beaucoup d'idées intéressantes qui auraient pu être traitées individuellement dans des récits autonomes, mais qui en l'état, donne une réelle consistance aux personnages:
- l'érotisme du nombril
- la suicidaire qui noie un jeune homme venu la sauver
- l'histoire de Staline et des perdrix, qui n'auraient pas bougé de leur arbre pendant qu'il retournait chez lui pour chercher des cartouches supplémentaires, blague qu'aucun membre du polite bureau ne voulut comprendre
- l'homme qui ment et dit avoir un cancer alors que ces résultats sont positifs
- le serveur de cocktail qui s'invente une langue pakistanaise pour tromper l'ennui
- Kalinine et Kaliningrad

jeudi 25 décembre 2014

La Curée, Emile Zola, 1871.

Cuir/luxe: 1724 pages
Editeur : Gallimard (1 juin 1960)
Collection : Bibliothèque de la Pléiade
ISBN-10: 207010589X
ISBN-13: 978-2070105892

La toile de fond du roman consiste dans les machinations d'Aristide Saccard (Rougon de son vrai nom), pour tirer parti de ses relations et faire fortune en achetant des immeubles sur le point d'être démolis, dans un Paris transformé par les grands travaux. Il tente de réaliser à Paris ce qu'il avait réussi dans le domaine politique à Plassan, mais celle-ci passe par un train de vie démesuré, qui donne une bonne image à la société qui se rassemble chez lui, mais qui l'entraine constamment au bord de la faillite.
L'histoire principale concerne sa femme Renée, sophistiquée et un peu dépravée, qui tombe amoureuse de son beau-fils (né du premier mariage d'Aristide) qu'elle a façonné selon ses goûts. Elle ne se rend compte qu'à la fin du roman de la futilité de maxime, de la vanité de sa vie mondaine. Un court épilogue raconte qu'elle meurt quelques mois mois après ces événements.
Le tout est encadré de deux scènes au bois de Bologne, la première qui consacre la vie mondaine, le seconde qui montre à quel point Renée est désabusée, surtout lorsqu'elle voit de loin son mari et son beau-fils, qui se promène ensemble comme des camarades ayant partagé la même maitresse.