Editeur : Gallimard (3 juin 1994)
Collection : Folio
ISBN-10: 2070389421
ISBN-13: 978-2070389421
Roman achevé en 1899, Résurrection étonne de prime abord par son intrigue qui concerne des personnages populaires, humbles, très éloignés des grandes figures décrites dans Anna Karénine ou dans Guerre et Paix. C'est peut-être son grand roman le moins connu en France et pourtant il présente beaucoup d'intérêt. En effet, Tolstoï se permet des critiques marquées du tsarisme, de la société russe et surtout des conditions de vie dans les bagnes et dans les lieux de déportation.
L'intrigue est simple. Nékhlioudov, un jeune prince, reconnait au cours d'un procès dont il est juré, une femme humble, Katioucha, qu'il avait séduite du temps où elle travaillait chez ses tantes et qu'il avait abandonnée. Il apprend alors qu'elle dût se faire avorter et qu'elle sombra rapidement dans la misère et la prostitution. Lors du procès la concernant, une erreur est commise et elle se retrouve condamnée au bagne pour un crime dont elle est innocente.
Se sentant doublement coupable, Nékhlioudov multiplie les démarches pour la souver, lui rend visite à chaque étape de la déportation et constate l'étendue de la misère, la souffrance des forças et des "politiques". Il est prêt à se sacrifier et à épouser Katioucha afin de réparer son erreur, mais celle-ci refuse son sacrifice au moment où le jugement est finalement cassé.
L'épilogue est bref (trois pages): le prince comprend alors la signification des Evangiles. L'homme ne peut faire que le mal sur terre, s'il cherche simplement son bonheur. Le but de son existence consiste en fait à obéir aux commandements de son seul maître: Dieu.
L'édition Folio signale entre crochets tous les passages censurés à la première publication du roman.
Dans le chapitre XXI dans le troisième partie, un vagabond expose un rapport au monde et à la transcendance qui passerait presque pour une profession de foi anarchiste. Cet épisode a été directement inspiré par une lettre d'André Laptev (qui peut être lue dans le dossier aux pages 626 et suivantes).
Le volume comprend de nombreuses descriptions pathétiques de la vie au bagne, ainsi que des dénonciations du pouvoir en place, de la corruption des fonctionnaires.
L'intrigue est simple. Nékhlioudov, un jeune prince, reconnait au cours d'un procès dont il est juré, une femme humble, Katioucha, qu'il avait séduite du temps où elle travaillait chez ses tantes et qu'il avait abandonnée. Il apprend alors qu'elle dût se faire avorter et qu'elle sombra rapidement dans la misère et la prostitution. Lors du procès la concernant, une erreur est commise et elle se retrouve condamnée au bagne pour un crime dont elle est innocente.
Se sentant doublement coupable, Nékhlioudov multiplie les démarches pour la souver, lui rend visite à chaque étape de la déportation et constate l'étendue de la misère, la souffrance des forças et des "politiques". Il est prêt à se sacrifier et à épouser Katioucha afin de réparer son erreur, mais celle-ci refuse son sacrifice au moment où le jugement est finalement cassé.
L'épilogue est bref (trois pages): le prince comprend alors la signification des Evangiles. L'homme ne peut faire que le mal sur terre, s'il cherche simplement son bonheur. Le but de son existence consiste en fait à obéir aux commandements de son seul maître: Dieu.
L'édition Folio signale entre crochets tous les passages censurés à la première publication du roman.
Dans le chapitre XXI dans le troisième partie, un vagabond expose un rapport au monde et à la transcendance qui passerait presque pour une profession de foi anarchiste. Cet épisode a été directement inspiré par une lettre d'André Laptev (qui peut être lue dans le dossier aux pages 626 et suivantes).
Le volume comprend de nombreuses descriptions pathétiques de la vie au bagne, ainsi que des dénonciations du pouvoir en place, de la corruption des fonctionnaires.