jeudi 28 novembre 2013

La Mort est mon métier, Robert Merle, 1952.

Poche: 384 pages
Editeur : Gallimard (26 avril 1976)
Collection : Folio
ISBN-10: 2070367894
ISBN-13: 978-2070367894

Résumé tiré de Wiki:

L'histoire commence en 1913 alors que Rudolf Lang a 13 ans. Il reçoit une éducation catholique mal comprise et très normative. Son père, un militaire déséquilibré, totalement psychorigide, qui a commis un mystérieux péché dans sa jeunesse à Paris veut qu'il devienne prêtre pour expier les fautes que lui-même a commises. Rudolf croit en Dieu, jusqu'au jour où, en se battant avec un de ses camarades d'école (Werner), il lui casse la jambe. Immédiatement, il va se confesser à un prêtre. Le soir même, son père devient fou de rage après avoir appris que son fils a commis un « péché » sans lui en parler. Rudolf se sent trahi par le prêtre, seule personne au courant de l'épisode, les autres croyant à un accident. Le père meurt peu avant la déclaration de guerre en 1914.
À la fin de la guerre, il se retrouve au chômage, rejeté par sa famille. Il adhère au parti nazi et se voit confier la direction d'une ferme avec sa femme Elsie, où il vit des journées de dur labeur, mais paisibles. Puis, après la prise du pouvoir par Hitler, il entre dans les SS, n'ayant pourtant pas les critères requis pour y adhérer. Il accède à des fonctions de plus en plus importantes dans la hiérarchie SS, jusqu'à devenir commandant du camp d'Auschwitz. Il y reçoit l'ordre du Reichsführer Himmler de supprimer 500 000 unités par an au lieu des ridicules 80 000 unités de Treblinka. Jusqu'au bout, il assume cependant son idée du chef, en répétant froidement et méthodiquement qu'il est le seul responsable de ce qui s'est passé à Auschwitz, et en énonçant sans difficulté les atrocités commises. Son seul moment de doute survient lorsque sa femme apprend ses activités, mais, ayant été choisi pour ses rares qualités de conscience il n'accorde pas d'importance à la morale.