Broché : 590 pages
Editeur : Flammarion (6 janvier 2005)
Collection : GF
ISBN-10: 2080712098
ISBN-13: 978-2080712097
El Verdugo raconte une infamie imaginé par les soldats français en
Espagne : faire exécuter toute une famille par le fils ainé pour se venger
d’une émeute en territoire occupé.
Un Episode sous la terreur se concentre sur le personnage l’exécuteur
public qui aurait eu malgré tout, des sympathies royalistes. L’histoire tourne
autour de la célébration officieuse et régulière d’une messe dans les bas-fonds
de Paris. Deux fins sont envisagées.
Adieu est une assez longue nouvelle qui revient sur le passage de
la Bérézina. Le militaire Philippe de Sucy met toutes ses forces à essayer de
survire dans cet enfer. Il est ensuite rejoint par sa femme et doit redoubler d’efforts.
mais la jeune femme sombrera dans la folie et le personnage finira par se
suicider.
Une Passion dans le désert est l’histoire d’un soldat qui vit
quelque temps dans le désert, auprès d’une lionne.
Le Réquisitionnaire est encore un épisode se déroulant pendant la
Terreur. Mme de Dey est une aristocrate retirée à Grandville, qui a peur d’être
exécutée et prend grand soin de s’attacher le silence de ses voisins en
organisant les plus belles soirées de la ville.
L’Auberge rouge est une sombre histoire d’assassinat raconté lors d’un
dîner mondain, auquel assiste l’homme qu’on a prétendu meurtrier et qui avait,
en effet, pensé au crime mais qui dû fuir l’auberge après le départ du réel
criminel, son camarade de chambre. Un
observateur qui participe au repas et écoute le récit, comprend sa culpabilité
par les réactions du personnage au fur et à mesure de la narration.
Mme Firmani fait l’objet de dix-sept descriptions opérées par des
tempéraments ou des caractères différent, au début de cette nouvelle. C’est en
fait une femme vertueuse, qui force son mari à réparer la faute de ses aïeux,
lorsqu’elle apprend l’origine douteuse de sa fortune.
Le Message constitue la dernière volonté d’un jeune homme qui
victime d’un accident confie à son camarade le soin de rendre ses lettres à sa
maîtresse. Le récit n’est pas totalement conclu mais laisse penser que la jeune
Juliette pourrait éventuellement se faire consoler par le nouveau prétendant.
La Bourse raconte l’histoire d’un peintre, secouru lors d’une chute
dans son atelier par ses voisines, qui décide de faire leur portrait et qui
finit par demander la jeune fille en mariage.
La Femme abandonnée prend place quelques années après Le Père Goriot même si la nouvelle est
écrite trois ans avant le roman. Le personnage principal que l’on découvre au
fur et à mesure est Mme de Beauséant dont on raconte la chute.
La Grenadière évoque d’une femme qui vit au bord de la Loire, seule
avec ses deux enfants, qui annonce à son ainé qu’elle va mourir mais qui trouve
un dernier bonheur dans une vie calme et apaisée dans la Tourraine, largement
décrite.
Dans Un Drame au bord de la mer, le personnage principal se nomme Jacques
Cambremer. C’est un jeune garçon issu d’une famille de pécheur qui lui passe tous ses caprices pendant son
enfance, le transformant peu à peu en un monstre prétentieux et immoral. Lorsqu’il
dépasse les bornes ,volant et violentant sa mère, son père Pierre se décide à
le noyer.
La Messe de l’athée tourne autour de Desplein, un illustre médecin
qui malgré son athéisme connu de tous à organisé un servie de messe auquel il
se rend quatre fois dans l’année. En l’espionnant puis en l’interrogeant,
Briançon, son ancien élèves découvre qu’il rend hommage à un pauvre homme qui l’avait
secouru lors de ses années d’études, malgré sa propre pauvreté.
Facino Cane est un musicien aveugle, ancien doge de Venise,
rencontré par le narrateur lors d’un bal, qui raconte son histoire et explique
les tonnes de richesses qui sont amassées à Venise. La nouvelle se conclut sur
une proposition d’aventure. Il est question de retrouver le fameux trésor.
Pierre Grassou est le modèle du peinture à la mode en 1830, qui n’est
pas un génie profond comme son maître, mais qui sait se comporter en mondain et
s’y connait en commerce. La nouvelle débute sur une longue critique de la
peinture de l’époque.
Z. Marcas est l’histoire d’un homme rencontré par le narrateur
premier dans un pauvre cinquième étage misérable, réduit à une vie monacale
après avoir collaboré avec un ministre. Marcas déconstruit la politique de son
temps, les années 1830, et montre à quel point l’esprit ne peut être récompensé,
sans la naissance et la fortune.