vendredi 30 mai 2014

Le Livre des jours, Taha Hussein, 1947.

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Poche: 266 pages
Editeur : Gallimard (13 janvier 1984)
Collection : L'Imaginaire
ISBN-10: 2070700860
ISBN-13: 978-2070700868


Cette autobiographie des premières années de l'écrivain comporte deux parties distinctes : la première centrée sur la figure du père, cheik dans son village, et sur les biographèmes habituels de la petite enfance. La seconde est exclusivement consacrée aux années d'apprentissage à l'université d'el Azhar, au Caire. Il est davantage question de la vie des étudiants, des professeurs, de goût de l'auteur qui se développe pour la littérature.

Le roman comporte de nombreuses références aux textes fondateurs de l'Islam mêlées des particularités de la vie d'un jeune aveugle à cette époque, il s'agit ainsi d'un témoignage cependant on ne trouve la moindre allusion au contexte politique égyptien ; ce ne devait pas être l'objet de l'auteur dans cet ouvrage...

dimanche 18 mai 2014

La Débâcle, Emile Zola, 1892.

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Cuir/luxe: 509 pages (sur les 1898)
Editeur : Gallimard (27 octobre 1967)
Collection : Bibliothèque de la Pléiade
ISBN-10: 2070105938
ISBN-13: 978-2070105939

   Le roman comprend trois parties d'un intérêt plutôt varié:
  La première partie développe les nombreux mouvements de retraite d'une compagnie composée de différents types militaires et des deux personnages principaux, Jean Macquart (présent dans La Terre) paysan d'un esprit franc mais limité, caporal dans l'armée, et Maurice Levasseur, plus idéaliste mais aussi plus jeune. Depuis Mulhouse, vers Belfort, Reims et jusqu'à Sedan, l'armée n'est jamais engagée. Un passage sur l'Empereur malade et dépassé, avec son train fastueux.
   La deuxième partie se compose exclusivement de la bataille de Bazeilles, (devant Sedan) vue par des bourgeois, Weiss, mari d'Henriette Levasseur, la sœur de Maurice, M. Delaherche et Fouchard. La troupe de Jean et Maurice n'est toujours pas engagée alors que Weiss prend les armes pour défendre sa maison alors que Delaherche renonce. Henriette recherche ensuite la dépouille de son mari, fusillé par les vainqueurs, Honoré, fils de Fouchard, est tué sur sa batterie.
   Dans la troisième partie, Silvine, la servante de Fouchard, qui devait épouser Honoré bien qu'elle ait déjà eut un enfant de Goliath, l'espion, recherche le corps d'Honoré. L'armée prisonnière a faim et agonise. Jean et Maurice parviennent à fuir, mais le premier est blessé, il se retrouve en convalescence chez Fouchard, soigné par Henriette. Goliath est assassiné en ces lieux, alors qu'il cherche à renoueur avec Silvine et a lui reprendre son fils Charlot, par des francs tireurs. Enfin, lors de la Commune de Paris qui oppose Jean et Maurice, ce dernier reçoit un coup de baïonnette fatal de son ami. La scène finale montre Paris dans les flammes avec l'espoir d'une renaissance pour la France.