Pièce qui tient sur les dialogues de quatre personnages, deux avocats l'un noir, l'autre blanc, leur stagiaire noire et leur client, un homme important accusé de viol sur la personne d'une femme de chambre noire. Les débats courent sur les relations entre les noirs et les blancs, la discrimination positive perçue comme humiliante pour une femme noire militante, conçue comme une difficulté à l'embauche par l'avocat blanc. L'histoire de l'inculpé se dévoile au cours de la pièce, c'est ce qui constitue la seule intrigue et au final, le lecteur doutera toujours de l'issue.
Un drôle de père, Bernard Slade, 2012 :
Pièce basique sur les relations entre un père boutentrain, qui se sait malade et qui tente de créer une relation avec un fils sérieux. Des blagues au ras du sol et aucun intérêt comme le laissait présager le rôle principal confié à Michel Leeb...
Comme s'il en pleuvait, Sébastien Thiery, 2012 :
Des billets de banque apparaissent mystérieusement dans l'appartement d'un couple. Après des discussions stériles, deux incartades avec le cliché de la bonne espagnole, le mari tue un voisin, puis sa femme et étrangle la bonne. Aucun intérêt !
Que la noce commence, Didier Bezace, d'après le film Nunta Muta, 2012 :
Quelques épisodes de la vie d'un village dans la Roumanie dominée par les soviétiques, avec les clichés sur le sexe, l'alcoolisme, l'anti-cléricalisme et sur le communisme. Les scènes s'organisent autour d'un mariage, dont la noce a lieu le jour de la mort de Staline, alors qu'un deuil national est décrété. La noce se déroule donc lors d'une longue scène de mime (scène 17 p.60), seul intérêt de la pièce, avant que le père de la mariée décide de braver l'interdit et de hurler. C'est alors que les russes interviennent. Remaruqe dans la même scène, un faux spectateur parle avec les personnages.