mardi 28 août 2012

Enfance, Nathalie Sarraute, 1983.


Poche: 332 pages
Editeur : Gallimard (14 septembre 1995)
Collection : Folio plus
ISBN-10: 2070393585
ISBN-13: 978-2070393589
 


7-10
Dialogue avec le double : les motivations de l’écriture

10-18
Vacances en Suisse avec son père, à 5 ou 6 ans. Mastiquer longtemps pour obéir à sa mère.
Portrait peu flatteur de la mère
19-21
A Paris chez sa mère, rue Flatters. Episode au jardin du Luxembourg.
32-26
Mensonge de la mère pour masquer une opération.
27-28
Réflexion brutale de la mère.
29-30
Impatience de la mère.
31-40
Episode en carrosse puis en Russie chez un oncle. Le flacon d’eau de Cologne. Souvenir de maladie. La Case de l’oncle Tom.
41-54
Série de souvenirs à Ivanovo. Tendresses du père : le calomel dans la confiture, l’image de l’homme aux ciseaux, la poupée, une visite dans la « fabrique », chanson pour s’endormir.
Tendresse du père
55
Séjour unique chez les grands-parents dont elle ne retient qu’un souvenir de la colère du père qui craint que ses parents ne prennent froid.
57-59
Promenade à Paris avec le père : « Tu m’aimes ? »
60
Un manège.
62
Une récitation.
64
Première rencontre avec Véra déguisée en homme.
66
La joie
68-72
Nouvel appartement de la mère qui vit désormais avec Kolia. Gacha, la bonne. L’école russe.
Saint-Pétersbourg
73-76
Souvenirs de Kolia, de ses relations avec la mère et d’une intervention dans leurs jeux : « femme et mari sont un même parti ».
77-80
La maison de glace à Saint-Pétersbourg.
81-21
Les livres à couper.
83-88
Le roman de Natacha.
89-90
Peur d’enfant.
91
La poupée « est plus belle que maman ».
99-102
Les idées.
104
« Tu n’as au monde qu’une seule maman »
105-106
Départ, voyage, arrivée chez le père qui vit avec Véra.
Séjour initial en France
113-116
L’appartement à Paris, nostalgie que Natacha confie à sa mère. Trahison.
117-119
Séjour à Meudon, accouchement de Véra.
120-125
Chassée de sa chambre.
126-129
A propos de sa mère.
130-132
« Ce n’est pas ta maison »
133-134
Le cours Brébant.
135-137
Le retour des idées.
138-142
Promenade avec M. Laran et son fils.
143-147
Lili.
148-152
Quelques souvenirs au sujet de Véra.
153-154
Oncle Iacha.
155-158
Le vol.
159-161
Adèle, la bonne.
162-171
L’école de la rue des Feuillantines : la dictée, le problème.
172-176
Natacha ne veut pas retourner chez sa mère.
177-179
Lucienne Panhard.
Vie quotidienne à Paris
180
Récitation.
182-184
« Tiebia podbrossili »
185-186
L’ours en peluche.
187-193
Des questions sur la prétendue bêtise de Véra.
194-201
Le père en mondain.
202-206
Les pleurs de Véra.
207-217
Rédaction : mon premier chagrin.
218-219
Appeler Véra, maman.
220-222
Le jeu de la maîtresse d’école.
223-225
Maladie.
226-233
La mère de Véra.
234-237
Religion.
238-244
Madame Bernard et l’école. Episode des poux.
245-246
Cauchemar.
247-248
Douceurs de Véra.
248-258
Séjour de la mère à Paris. Elle parle à Natacha comme à une adulte. Départ anticipé.
La mère à Paris
259-260
Nouveau séjour de la mère, trois après, en 1914.
261-264
La gouvernante anglais de Lili.
Souvenirs disparates
265-267
Rocambole
268-271
Père et fille.
272-274
A Véra : « Est-ce que tu me détestes ? »
275-276
Quelques tropisme avant l’entrée dans le secondaire.







lundi 27 août 2012

Stendhal: l'Italie au coeur, Jean Goldzink.

Poche: 176 pages
Editeur : Gallimard (24 mars 1992)
Collection : Découvertes Gallimard
ISBN-10: 2070531937
ISBN-13: 978-2070531936
Ouvrage un peu décevant au regard de ce qui se fait habituellement dans cette collection. L'auteur évoque surtout les amours réelles et amorcées de l'auteur et parle finalement bien peu de la création des œuvres.

lundi 13 août 2012

Le Livre de ma mère, Albert Cohen, 1954.

Poche: 174 pages
Editeur : Gallimard (11 mars 1989)
Collection : Folio
ISBN-10: 2070365611
ISBN-13: 978-2070365616

Ouvrage écrit en l'honneur d'une mère attentionnée et affectueuse. Le propos est touchant, mais l'auteur ne revient qu'assez peu sur des événements vécus : quelques lignes sur le dévouement de la femme juive, enfermée dans sa cuisine, totalement occupée par le bien-être de son mari et de son fils, un bref souvenir de l'isolement du fils et de la mère lors de leur arrivée à Marseille et un épisode qui évoque une visite de la mère chez son fils, à Genève.
L'émotion est omniprésente, mais les formules récurrentes et incantatoires "Amour de ma mère", "Maintenant, elle est morte" rendent la lecture déprimante. L'auteur assimile l’impossibilité de rejoindre sa mère à sa hantise face à sa propre mort. Comment conseiller un tel ouvrage à une classe de troisième comme c'est le cas dans les nouveaux programmes de collège ?
A noter, les deux derniers paragraphes en forme de message transmis à tous les fils du monde.

jeudi 9 août 2012

La Civilisation, ma mère !..., Driss Chraïbi, 1972.

Poche: 180 pages
Editeur : Gallimard (11 mars 1989)
Collection : Folio
ISBN-10: 2070379027
ISBN-13: 978-2070379026

Le roman se concentre sur deux clichés, d'abord celui de la femme marocaine inculte et soumise qui reçoit petit à petit les objets du monde industriel et refuse de les utiliser (le four), ou les utilisent mal (le fer à repasser) ou enfin a besoin d'une explication magique donnée par son jeune fils, pour les accepter (la radio, le téléphone). 
Ensuite, c'est le cliché de la femme charismatique, militante, au centre de la révolution qu'elle mène avec amour et compassion.
Le style est agréable, l'humour est très présent mais la présence d'un tel ouvrage dans le programme des élèves de troisième reste gênant. Faut-il nécessairement parler de la période coloniale avec humour ? Les collégiens ne sont-ils pas déjà assez souvent confrontés aux stéréotypes ?