dimanche 8 novembre 2009

Isabelle, Gide, 1911.

Belle reliure: 1614 pages (176 pages)
Editeur : Gallimard (13 novembre 1958)
Collection : Bibliothèque de la Pléiade
ISBN-10: 2070102254
ISBN-13: 978-2070102259

Bref roman considéré par l'auteur comme un divertissement entre deux œuvres sérieuses (La Porte étroite, Les Caves du Vatican), le récit évoque le séjour à la Quartfourche d'un jeune parisien qui doit consulter des documents manuscrits pour sa thèse sur Bossuet.
La société de la maison, composée d'un abbé, des deux vieux propriétaires normands, d'un couple de bourgeois ruiné et d'un jeune garçon handicapé, ennuie rapidement le narrateur qui décide d'écourter son travail. C'est alors, qu'il découvre le portrait de la fille de la famille dont il tombe amoureux. Il tente donc de découvrir son histoire à partir d'un lettre qu'il trouve et en interrogeant prudemment les gens. Une nuit où Isabelle doit rendre visite à sa famille, il observe la scène en cachette mais ne peut la rejoindre quand elle fuit.
Bien plus tard, croisant l'abbé, il apprendra que cette jeune fille n'était qu'une dévergondée de peu de vertu.
Le récit principal est enchâssé, le narrateur premier se promène aux abords de la propriété avec Francis Jammes et le narrateur second. Ce dernier décide de leur raconter ses souvenirs.
L'histoire peu paraitre un peu anodine mais l'écriture est des plus agréables et on peut retrouver le motif du romancier confronté à la réalité qui sera plus amplement développé dans Les Faux Monnayeurs.

dimanche 1 novembre 2009

Zadig, Voltaire, 1747.


Poche: 283 pages
Editeur : Flammarion (18 août 2006)
Collection : GF
ISBN-10: 2080712934
ISBN-13: 978-2080712936

Conte philosophique oriental, Zadig insiste sur les questions de la destinée et de la providence, dans de brefs épisodes moraux ou dans des apologues. Le héros, modèle du philosophe rationaliste et courageux, traverse en effet l'orient en se comportant admirablement. Mais, il n'est pas toujours récompensé de ses vertueuses actions.
Voltaire semble traverser une crise à cette époque. Après avoir défendu un hédonisme courtisan dans Le Mondain, il hésite et remet en question l'optimisme qu'il dénoncera ensuite complètement dans Candide.